En matière de recherche sur l’obésité et la grossesse, tout le monde n’est pas conscient des difficultés qui existent dans ce domaine. En effet, l’obésité et l’infertilité féminine sont associées.
Ces dernières années, de plus en plus de femmes en âge de procréer sont obèses et une étude récente a montré qu’environ 30 % d’entre elles présentent des troubles du cycle menstruel, ce pourcentage passant à 50 % chez les personnes souffrant d’obésité sévère. La possibilité d’une interruption du cycle due à la surcharge pondérale est souvent élevée chez ces femmes. L’excès de poids crée donc des problèmes liés au système reproducteur et à son bon fonctionnement.
Des preuves scientifiques confirment que les femmes obèses souffrant d’aménorrhée, c’est-à-dire d’absence de cycle menstruel, ont de faibles problèmes de fertilité dus à une altération de l’axe hypothalamo-hypophyso-ovarien. Comme si cela ne suffisait pas, un poids excessif peut modifier les niveaux d’insuline, entraînant une production excessive d’androgènes et d’œstrogènes qui perturbent les cycles ovulatoires et conduisent à des possibilités de faible fertilité.
En outre, ces femmes souffrent davantage du syndrome des ovaires polykystiques, ce qui réduit encore leur capacité à concevoir. Pour chaque unité d’IMC supérieure à 29, les chances de conception diminuent de 4 %.
Afin d’optimiser ses chances de concevoir un enfant par FIV ou par insémination artificielle ou par voie naturelle, il est recommandé d’opter pour un anneau gastrique afin de réduire son poids si le régime n’est pas adapté.